Tous les dessins, croquis et aquarelles figurant dans ces pages, sauf mention contraire, sont réalisés exclusivement sur le motif avec parfois, pour des raisons climatiques ou temporelles, des finitions en atelier.
La plupart sont sur carnet, quelques uns sur papier libre et dans les deux cas ils ne sont pas libres de droit, merci de me demander l'autorisation de reproduction.

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vendredi 3 janvier 2014

Sao Tome part 1

23 décembre 2013 12h23


Aéroport international Léon MBa de Libreville zone Duty free, du champagne, des cigares, du parfum, du whisky,  des montres de luxe, une clim à 17 ° , le fascinant monde des business man à portée de main, ça fait rêver !

18h00 heure locale, nous voila à Sao Tomé,  dans la capitale éponyme après 50 minutes de vol seulement. Un ATR 72, le même qu'air St Pierre en plus grand, mais ici avec 2 bagages perdus ....

 Respirer par le nez ....

Nous nous rendons au comptoir de la compagnie à l'aéroport,  le responsable simule l'incompréhension et se tire subitement ...

Respirer par le nez ...

Taxi, ou du moins le véhicule qui fait office de, direction l'agence de la dite compagnie au centre ville et ... même chose, ils ne peuvent rien pour nous, ni passer un coup de fil, un fax, un mail, ni remplir une attestation, ni rien du tout et ont surtout l'intention de ne pas en faire plus. Le ton monte, j'explique alors à la directrice, ou du moins la dame qui fait office de, avec la grande diplomatie qui caractérise tout latin d'origine un peu en surchauffe,  mon étonnement devant son abyssale incompétence ... elle n'a pas aimé ...
Je lui suggère alors de respirer par le nez et laisse à d'autres le soin de tenter une éventuelle suspicion de début d'explication.
Trente minutes plus tard, nous voila à l'hôtel avec juste nos brosses à dents.
Respirer par le nez, il y a des choses plus graves.

24 décembre  Il y a des choses plus graves.

Épaves dans la baie de Sao Tomé
Trouver quelques fringues au marché central, une aventure haute en couleurs, tongues, shorts,  maillots de bains,  le minimum vital sous ces latitudes. Cent dollars US par bagages grassement octroyé par l'agence,  même jusqu'ici le billet vert est roi, la monnaie locale étant le Dobra (24500 fois moins cher que l'€uro) le change nous donne droit a quelques brouettes de monnaie de singe, pas très pratique à gérer,  mais il y a, la aussi, des choses plus graves.

Le soir on se dégote une sorte de bodega portugo-santoméene, c'est soir de fête,  gambas, vin blanc, rhum en dessert, je m'endort vite .....

Le père Noël étant dans les bagages et l'agence ne prenant pas en charge ce genre d'aléas,  il passera demain !

25 décembre  

2 jours de perdus ou nous sommes passés à côté du lieu, happé par les formalités,  de la petite gestion du quotidien, rien que des jolis moments !
Bref, on arrive à s'en détacher et à s'immerger dans ce bain afrolusocaribeen.
La ville est belle, beaucoup de maisons coloniales majestueuses à la beauté délabré,  pas sans rappeler la Havane,  en miniature et largement moins militarisé, mais ils n'ont pas non plus la même histoire et la ville en perd avec une bonne dose de romantisme et puis nous sommes, malgré les apparences,  quand même en Afrique ....

Nous avons récupéré nos bagages,
      Mais il y a toujours des choses plus grave.

On profite de la plage (propre), des eaux turquoises, d'un civisme routier relativement évolué et d'un tourisme encore balbutiant mais tellement enjoué !
Demain, on part dans le nord.
La savane, les montagnes, les baobabs géants pleins de promesses du petit futé (notre guide de voyage).

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